L'éloge de l'yvresse
La Haye Pierre Gosse 1714 in-12 demi-basane fauve à coins, dos à nerfs orné de filets dorés [Rel. de l'époque], coins frottés
Frontispice, 3 ff.n.ch. (titre, préface), 216 pp., 2 ff.n.ch. (table).Vicaire 326. Bitting 415. Barbier II, 75 d. Oberlé, Une bibliothèque bachique, 523 (pour l'édit. de 1798).Edition originale de cette apologie de l'ivresse, ornée d'un joli frontispice gravé représentant Bacchus assis sur un tonneau, tenant une coupe de vin dans une main et dans l'autre une grappe de raisin.Elle contient de nombreuses anecdotes et citations tirées de l'histoire de tous les pays. On y lit "que le vin donne de l'esprit", "un catalogue de quelques illustres buveurs", "que le vin nous acquiert des amis & nous réconcilie avec nos ennemis", ou encore "qu'il est bon pour la santé de s'enyvrer quelquefois", mais qu'il ne faut pas "pousser l'yvresse trop loin".Issu d'une famille de réfugiés protestants, Albert-Henri de Sallengre (La Haye, 1694 - id., 1723) fut avocat de la cour de Hollande, conseiller du prince d'Orange et commissaire des finances des Etats généraux des Provinces-Unies. Ex-libris gravé de Fridrich Otto de Munchhausen [sic]