Exposition de la foi musulmane, traduite du turc de Mohammed ben Pir-Ali Elberkevi, avec des notes par Garcin de Tassy. Suivie du Pend-Nameh, poème de Saadi, traduit du persan, par le même ; et du Borda, poème à la louange de Mahomet, traduit de l'arabe, par M. le baron Silvestre de Sacy
Paris-Amsterdam G. Dufour, Ed. d'Ocagne [Imprimerie de Fain] 1822 in-8 veau vert, dos à nerfs orné de grecques, guirlandes, filets et petits fleurons dorés, pièce de titre cerise, double encadrement de filet doré et frise à froid sur les plats, tranches dorées [Rel. de l'époque], dos insolé et un peu frotté, deux coins abîmés
3 ff.n.ch., x pp., 166 pp.Quérard VI, 167. Manque à Blackmer et à Atabey. Non cité par Schwab. Édition originale de la traduction française."Le Risaléi Berkevi, ou petit traité par Berkevi, que j'ai intitulé Exposition de la foi musulmane, n'est autre chose qu'un catéchisme à l'usage des Turcs. Il est chez eux très-estimé et très-répandu ; on en a fait plusieurs éditions à Scutari. Cadi-Zadé Islambouli Ahmed ben-Mohammed Amin en a donné un commentaire (in-4° de 352 pages) qui, ainsi que le catéchisme, est en turc, et qui est également imprimé à Scutari. Il est intitulé: La perle précieuse d'Ahmed (nom du commentateur), ou commentaire du petit traité de Berkevi. Je m'en suis utilement servi ; car l'on rencontre souvent de l'obscurité dans le texte".On trouve à la fin du volume la traduction de deux contes persans, Le Fauconnier et L'ours et le jardinier ; La Fontaine imita le second dans l'une de ses fables, L'Ours et l'amateur de jardins