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Lettre autographe signée [à Louis Auguste François de Mériage]
Naples 23 avril 1807 4 pp. in-4
Intéressante lettre sur les affaires d'Autriche et d'Orient.Écrite par le général Saligny, en poste à l'armée de Naples, elle est adressée au futur général de Mériage, alors second secrétaire d'ambassade à Vienne, en mission à Vidin (Empire ottoman). "Lorsque vous m'avez écrit, il paroît que votre horizon politique n'étoit pas très clair. Le rassemblement de l'armée d'observation en Galicie, les secours donnés aux services, les réjouissances publiques pour la sortie pacifique des Français de la ville de Vienne, tout cela pouvoit bien faire penser que la Cour autrichienne n'étoit pas disposée à garder la neutralité. Ce qu'on a dit actuellement ici feroit croire qu'elle a changé d'opinion et qu'elle entend assez bien ses intérêts pour laisser reposer ses peuples, son pays, et remettre ses finances. Si on juge de ces dernières par le cours du papier et par les opérations consignées dans les journaux sur les monnoies, il sembleroit que la paix n'a pas encore eu beaucoup d'influence sur elles…". "Nous sommes ici assez tranquilles depuis que les Russes & les Anglais se sont portés vers Constantinople. Nous ne savons rien de bien positif sur cette expédition. On a d'abord appris que les Anglais avoient forcé le Détroit, avoient brûlé une partie de la flotte et s'étoient approchés de la capitale ottomane, mais ensuite on a dit que les Turcs s'étoient défendus vaillamment et que les Anglais avoient été obligés de regagner Malte avec leur escadre tout à fait désemparée. Aujourd'hui on débite qu'ils ont entièrement réussi et que la Porte a fait la paix. Jugez d'après cela de ce qu'on peut croire…". On joint deux autres lettres adressées à Mériage, Vienne, 1807-1809, 4 pp. in-4, adresses, dont une par F. de La Grange
Revenus du Roy [Etat de la dépense du Roy] pendant l'année 1724
S.l. s.d. in-folio en feuilles
paginé 238-245, écriture moyenne et lisible (environ 35 lignes par page).Après un état des recettes et dépenses royales pour 1724,le document se termine par une préconisation : "On propose de retrancher dix millions sur l'article de 19 millions de pensions ; on a déjà fait des retranchemens dans les écuries, dans les tables, dans les hardes, dans les gendarmes, dans les chevau-légers, et dans les mousquetaires, et le tout afin de mettre sagement la dépense annuelle au niveau du revenu annuel". L'équilibre financier fut toujours le point faible de la monarchie française, plus encore après la fin de l'expérience Law
Projet d'organisation des forces navales. Système d'organisation et de répartition des forces maritimes de la France dans les limites du budget de 1848
Paris 5 janvier 1848 in-folio en feuilles, fortes rousseurs marginales avec manque n'atteignant pas le texte pour les 3 premiers ff
1 f.n.ch. et 28 pp. autographiées.Capitaine de corvette, Rocquemaurel préconise le développement de la marine à vapeur, "appelée à rendre les plus grands services dans une guerre maritime". Cette modernisation se retrouve dans le projet qu'il présente ici : Préliminaires. Constitution de la flotte. Comparaison des forces militaires (voile et vapeur). Comparaison de la dépense. Répartition des forces maritimes. Armements maritimes en temps de paix. Entretien et renouvellement du matériel. Bâtiments armés. Divisions de réserve, ou bâtiments en commission de port. Comparaison des deux systèmes d'armement. Conclusion. Le texte est accompagné de plusieurs tableaux indiquant les effectifs et la dépense des bâtiments (vaisseaux, frégates, corvettes, brigs, avisos à vapeur), par rapport au budget de 1848 et à son projet. Dans celui-ci, tous les bâtiments à voiles inférieurs à 20 canons seraient supprimés et remplacés par des avisos à vapeur. Son projet d'armement s'appliquerait à toutes les stations navales et assurerait la protection des navires de commerce; il permettrait aussi d'obtenir, pour la même dépense, un accroissement de force de 1466 canons (p. 27). Ancien élève de l'École polytechnique, Gaston de Rocquemaurel (1804-1878) fut le second de Dumont d'Urville sur l'Astrolabe lors du voyage au Pôle Sud et en Océanie, de 1837 à 1840. Il quitta le service en 1862 et devint député de Haute-Garonne.Document très rare, non mentionné dans les catalogues de la BnF et du CCFr. Manque à Polak
Musée de San Martino à l'île d'Elbe. Catalogue des objets de souvenirs et d'intérêt historique réunis dans le monument érigé par le prince Anatole de Démidoff en 1856 et dans la villa habitée par l'Empereur Napoléon Premier en 1814
Florence Imprimerie Le Monnier [24 mars] 1860 in-8 broché sous couverture factice de papier à motifs floraux, couverture de l'éditeur conservée
128 pp., 263 numéros décrits.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et INHA). Très rare premier catalogue des collections de la Villa Napoleonica (ou Villa San Martino). Le bâtiment était l'une des deux résidences de Porto Ferrajo occupées par Napoléon comme Roi de l'Île d'Elbe (la résidence d'été ; celle d'hiver étant la Palazzina dei Mulini, au centre de la ville). A partir de 1839, Anatole de Demidoff (1812-1870), époux de la princesse Mathilde, fit agrandir les bâtiments et constituer un musée qui fut inauguré en 1856, et fonctionne toujours
La Vérité sur la marine
Paris Ledoyen 10 mars 1849 in-8 dérelié
16 pp.Polak, 4171. Le futur amiral Loiuis-Henri de Gueydon (1809-1886), alors simple capitaine de vaisseau, critique les économies envisagées dans le budget national sur le dos des dépenses de la marine. Comme quoi rien de nouveau sous le soleil ..
Ordonnance du Roi qui prescrit la publication de la convention conclue, le 21 mai 1836, entre la France et le royaume de Suède et de Norwège, pour la répression du crime de la traite des Noirs
[Paris] Imprimerie royale 17 septembre 1836 in-8 cartonnage Bradel moderne de papier marbré, dos muet, étiquette de titre contrecollée sur le plat supérieur
pp. 337-368.La convention précitée, adoptée en application des dispositions du Congrès de Vienne sur la traite négrière, n'occupe que les pp. 337-349. La suite réunit d'autres actes diplomatiques ou gouvernementaux (Convention du 27 mai 1836, entre la France et la Belgique, pour le transport des dépêches et des journaux ; Ordonnance relative à la perception des droits de navigation sur l'Escaut et la Scarpe ; Ordonnance qui autorise l'établissement d'un pont suspendu sur la Gartempe, etc.)
Estat de la cargaison du vaisseau La Madonne de Bonet
S.l. [Bordeaux] s.d. [XVIIIe siècle] petit in-4 carré (21 x 21 cm) en feuille
une page imprimée, mentions renseignées manuscritement.Equivalent d'un connaissement moderne, cet imprimé signé conjointement par le propriétaire du navire (Moulinier) et le capitaine (Brousse), fait état du contenu de la cargaison de La Madonne de Bonet, en partance de Bordeaux pour les "Isles françoises de l'Amérique".Le chargement est composé uniquement d'aliments consommables (vin, biscuit, morue, légumes, boeuf salé, huile d'olive et de poisson, sel, vinaigre, etc.), mais l'on sait le rôle de ce type de marchandises dans la première partie du commerce triangulaire.
The Results of deep-sea investigation in the Tasman Sea. 3. - Mollusca from eighty fathoms off Narrabeen
S.l. [Sydney] s.d. in-8 broché sous couverture factice
pp. 283-304, 3 planches chiffrées LIV-LVI, légendées chacune d'un feuillet en regard.Un seul exemplaire de ces fascicules au CCF (Muséum) ; il y en a cinq en tout, à chaque fois d'un auteur différent. Extrait du volume VI des Records of the Australian museum. Souffrant d'asthme, le conchyliologiste britannique Charles Hedley (1862-1926) quitta l'Angleterre pour l'Australie dès 1882. Il s'installa dans le Queensland et rejoignit le Muséum de Sydney en 1891, où il fit toute sa carrière.Exemplaire du conchyliologiste belge Philippe Dautzenberg (1849-1935), avec cachet humide
Huile oeconomique à brûler
S.l. [Paris] s.d. [XVIIIe siècle] in-12 oblong (13 x 21 cm) en feuille
Petit prospectus commercial aux indications réduites à l'essentiel, ce qui est reposant alors que nombre de ces "réclames" ont tendance à se montrer bavardes, du XVIIIe à la fin du XIXe siècle : énoncé du produit (huile clarifiée) ; lieu de vente (le Bureau des Fosses vétérinaires, rue de la Verrerie) ; prix (neuf sols la livre). Et c'est tout.L'adresse donne cependant une petite indication de la date : ce n'est qu'avant les lettres-patentes de 1780 que les fosses vétérinaires (qui recueillaient les carcasses des animaux équarris) durent se tenir en-dehors de la capitale, à bonne distance des habitations. La rue de la Verrerie est au centre des quartiers de la rive droite (Les Halles), et donc notre imprimé est plutôt datable des années 1760
Ecole de médecine de Paris. Cliniques interne et externe. Société d'instruction médicale
S.l. [Paris] 9 février 1815 petit in-4 en feuille, rousseurs
Brevet d'admission au rang d'associé de la Société d'instruction médicale de Jean-Baptiste Bordes, né à Alan (Haute-Garonne).La Société d'instruction médicale de Paris avait pour particularité d'être formée uniquement par les élèves eux-mêmes ; le président servait de lien avec les professeurs de clinique
Extrait du journal d'un officier du vaisseau de S.M.I. & R. L'Aigle, relativement au combat de Trafalgar
S.l. s.d. in-folio en feuille
3 pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 40/45 lignes par page).Intéressante relation des journées du 29 et 30 vendémiaire, et 1er brumaire an XIV (21-23 octobre 1805).En service de 1800 à 1805, l'Aigle était un vaisseau de 74 canons construit à Rochefort en 1800 ; commandé par Pierre-Paulin Gourrège, il participa à la bataille de Trafalgar, fut capturé par les Anglais après une forte résistance, mais, dès le lendemain, l'équipage captif se révolta contre la garnison de prise, et réussit à reprendre le contrôle du navire, qui échappa ainsi à la captivité, mais fut détruit par une tempête le 23 octobre suivant
B.A.S.
Paris 30 octobre 1856 in-4 en feuille
Facture faisant suite à la livraison de 25 exemplaires de son ouvrage sur les peintures de l'église Saint-Vincent de Paul (réalisées par lui de 1848 à 1853). Il s'agit sans doute de la notice intitulée Frise de la nef de l'église Saint-Vincent de Paul, au demeurant peu courante.Le peintre lyonnais Hippolyte Flandrin (1809-1864), disciple de Ingres, pratiqua la peinture d'histoire, puis la peinture religieuse, le tout dans une orientation spiritualiste et catholique que l'on aurait vainement cherché chez son maître
La Mission Marchand. Journal de route. Ensemble de 12 fascicules imprimés
[Paris, 1912] gr. in-4 paginé [289]-432 demi-chagrin rouge, dos à nerfs [Rel. de l'époque], dos frotté
Numa Broc, Afrique, pp. 132-133.Extraits de la revue Le Tour du Monde, en pagination continue (t. XVIII, n° 25 à 36). Le récit couvre la période du 19 novembre 1897 (la veille du départ de Tamboura, à l'extrême sud du Soudan anglo-égyptien) au 16 mai 1899 (arrivée à Djibouti). Le texte est accompagné de nombreuses illustrations photographiques montrant l'avancée de l'expédition, les porteurs, les populations locales, les villages avec leurs cases, les pirogues sur le Nil, etc."Le docteur Emily est surtout connu comme historiographe de la mission Marchand. Médecin de la Marine, [il] est envoyé en Afrique noire en 1892. Au Soudan, sous Archinard, il lutte avec succès contre la fièvre jaune. En 1896, il est affecté à la mission Marchand dont il assure le bon état sanitaire aussi bien sur l'Oubangui que dans les redoutables marais du Bahr el Ghazal […]. Ses publications sur la mission Marchand et sur l'affaire de Fachoda demeurent indispensables pour l'historien" (Numa Broc)
Réflexions sur la politique de l'Empereur en Algérie
Paris Challamel aîné 1er janvier 1866 in-8 demi-basane noire, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches mouchetées [Rel. de l'époque], charnières très frottées
viij pp., 184 pp.Tailliart, 2346. Unique édition. L'ouvrage forme une longue analyse critique des principes posés dans la lettre de Napoléon III à Mac-Mahon, définissant les grandes orientations de la France en Algérie. Le fouriériste Armand-Jules Duval (1813-1870), membre influent de la Société de géographie, se montra toujours un partisan convaincu de l'oeuvre colonisatrice en Algérie. Il avait lui-même vécu dans la colonie de 1847 à 1862, présidant aux destinées d'un simili-phalanstère agricole à Saint-Denis-du-Sig [actuellement Sig, dans l'Oranais]
Dépôt d'eaux minérales naturelles françaises et étrangères, tenue par F. Guitel, rue J.-J. Rousseau, n° 5, à côté de la poste. Autorisé par ordonnance du Roi
S.l. [Paris] 27 mai 1829 in-4 en feuille, imprimé recto verso, non rogné, inscription manuscrite
Tarif-facture préimprimé de la maison Guitel, qui était alors renommée dans le monde médical pour la qualité des produits qu'elle proposait.La date a été ajoutée à la main ainsi que la quantité et les produits achetés, ici 10 bouteilles d'eau de Spa à 1fr 75. La facture est acquittée et signée.Intéressant document qui donne les tarifs des eaux minérales vendues à cette enseigne dans le premier tiers du XIXème siècle (Vals, Plombières, Vichy, Spa, Forges, Passy, etc...), mais aussi de quelques eaux de Cologne, de Mélisse (des Carmes) ou de Fleurs d'orange, etc...On trouve au verso une longue réclame, intitulée Instruction, pour les Eaux minérales amères de Sedlitz et de Saidschitz en Bohême et du SEL qu'on prépare à la source. Ce sel laxatif et cette eau semblent y être un remède à tous les maux
Grand entrepôt d'eaux minérales naturelles françaises et étrangères, tenue par J. F. Guitel, rue J.-J. Rousseau, n° 12, en face de la poste. Autorisé par ordonnance du Roi
S.l. [Paris] 13 mai 1829 in-4 en feuille, imprimé recto verso, non rogné, inscription manuscrite
Tarif-facture préimprimé de la maison Guitel, qui était alors renommée dans le monde médical pour la qualité des produits qu'elle proposait.La date a été ajoutée à la main ainsi que le nom du commanditaire (baron de Sancy), la quantité et les produits achetés, ici 10 bouteilles d'eau de Spa à 1fr 75 et une bouteille d'osier. La facture est acquittée et signée.Intéressant document qui donne les tarifs des eaux minérales vendues à cette enseigne dans le premier tiers du XIXème siècle (Vals, Plombières, Vichy, Spa, Forges, Passy, etc...), mais aussi de quelques eaux de Cologne, de Mélisse (des Carmes) ou de Fleurs d'orange, etc...On trouve au verso une longue réclame, intitulée Instruction, pour les Eaux minérales amères de Sedlitz et de Saidschitz en Bohême et du SEL qu'on prépare à la source. Ce sel laxatif et cette eau semblent y être un remède à tous les maux
Laissez-passer
S.l. 8 mars 1806 in-16 oblong (9 x 14 cm) en feuille
Petit laissez-passer imprimé et renseigné manuscritement dans les bureaux de Rochefort [-sur-Loire], département de Maine-et-Loire, attribué à un dénommé Devritz pour faire passer 16 hectolitres de vin à La Soulaye près de Candé
Pièce signée. Manuscrit
S.l.n.d. [4 novembre 1805] in-folio (32,3 x 20,6 cm) de 3 pp. sur une feuille double. On joint, du même, une lettre signée, Brest, 18 juillet 1806, 2 pp. in-folio
Récit de la prise du Scipion par l’escadre de l’amiral Strachan.Mis en service en 1801, le Scipion était un vaisseau de 74 canons placé, dès 1802, sous le commandement du capitaine Berrenger. En 1805, il fut intégré à une division de l’escadre de Villeneuve commandée par le contre-amiral Pierre Dumanoir Le Pelley. Cette division, constituée de quatre vaisseaux, combattit au cap Finisterre (22 juillet 1805), puis à Trafalgar (21 octobre). Le 4 novembre, le Scipion fut pris par l’escadre de Sir Richard Strachan au large du cap Ortegal, au nord-ouest de l’Espagne. Le texte est une copie du procès-verbal établi par les officiers après la bataille : « Le Scipion [avait] environ deux cents hommes hors de combat, six pieds d’eau dans la cale […], plusieurs pièces démontées […]. Le grand mât d’hune qui [était] tombé sur le côté de tribord, empêchoit une partie de l’artillerie de pouvoir jouir. Le mât d’artimon également abattu sur le couronnement ne permettoit point de faire manœuvrer les pièces de retraite. Le reste de la mâture prêt à tomber, [était] criblé de boulets, toutes les vergues, manœuvres, haubans, galhaubans et étais coupés par morceaux, toutes les voiles sans exception dans un état semblable… ». La reddition a lieu le soir, et l’ensemble de l’équipage est constitué prisonnier de guerre. La lettre jointe (également en copie) précise que Berrenger et Dumanoir furent autorisés à rentrer en France en juillet 1806; elle précise aussi que les Anglais réussirent à sauver le Scipion en bouchant une partie des trous dans la cale
Appareils du nouveau gymnase de chambre
Paris 26 mai 1869 petit in-4 carré (23 x 19 cm) en feuille sur papier bleuté fin, deux légères consolidations de papier
2 ff. n. ch.Cette pièce forme un prospectus annonçant à la clientèle le déménagement de la boutique de corderie et d'appareils de gymnastique de Carue, proposant de nombreux articles (par exemple, hamacs, balançoires, etc.). La dernière page est occupée par le texte de l'annonce, donnant la nouvelle adresse (365 rue Saint-Denis) et la date du transfert (15 mai 1869). Les autres pages contiennent raison sociale, une longue liste de tarifs, et trois figures :1. Un grand ensemble d'équipements, au-dessus du tarif général, avec des numéros renvoyant aux différents objets. - 2. Un homme exécutant des mouvements avec une paire d'anneaux mobiles. - 3. Une femme s'exerçant avec deux lanières de tirage en caoutchouc munies d'étriers pour la manipulation.Carue était par ailleurs l'auteur du Traité pratique du gymnase de chambre hygiénique et médical, à l'usage des deux sexes (1868) qui en était à sa troisième édition en 1877 et à sa cinquième en 1887
Notice sur la parfumerie spéciale de la Société hygiénique
Paris Imprimerie et lithographie Maulde et Renou s.d. in-16 broché sous couverture imprimée
12 pp.Rare petit prospectus commerciale présentant les différents produits de la Société hygiénique, sise rue Jean-Jacques Rousseau à Paris : eaux dentifrices, vinaigre de toilette, eau de Cologne, pommade philocome [= amie des cheveux], pâte d'amande à la guimauve et au lichen, savon-ponce
Grottes préhistoriques au Fouta Dialon
Pita 12 février 1907 in-4 débroché
23 ff. mal chiffrés 24, couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20/25 lignes par page), des croquis et cartes dans le texte, ainsi que 24 tirages photographiques originaux contrecollés, soit hors texte, soit dans le texte.Important rapport adressé au professeur Théodore-Jules-Ernest Hamy (1842-1908), du Muséum, fondateur du Musée du Trocadéro. Il accompagnait l'envoi d'une caisse d'objets récoltés au cours d'une campagne de fouilles dans le massif du Fouta-Djalon (Guinée).Paul Guebhard, administrateur des colonies, est par ailleurs l'auteur de deux ouvrages sur la région : Au Fouta Dialon, cent vingt ans d'histoire. Etat social et politique, autrefois et de nos jours (Paris, 1909) et Au Fouta Dialon, élevage, agriculture, commerce, régime foncier, religion (Paris, Challamel, 1910)
Extrait du registre des délibérations de la Chambre de commerce de la ville de Bordeaux ; et adresses du directoire du département de la Gironde à l'Assemblée nationale ; de la Société des amis de la Constitution ; du Club du café national de la ville de Bordeaux, à l'Assemblée nationale : relatifs au décret rendu par elle le 14 mai 1791, au sujet des colonies. Imprimés par ordre de l'Assemblée nationale
Paris Imprimerie nationale 24 mai 1791 in-8 cartonnage Bradel moderne de papier marbré, pièce de titre fauve en long
20 pp. (réparation de papier au dernier feuillet).Martin & Walter, Anonymes, 6678. Absent de Roquincourt. Recueil d'adresses - un peu paradoxales venant de Bordeaux et de la Gironde - félicitant l'Assemblée nationale pour son décret du 15 mai 1791 reconnaissant la citoyenneté des "gens de couleurs nés de père et mère libres", et qui avait été fortement appuyé par le zèle de l'abbé Grégoire à la barre de l'assemblée. Opposé aux intérêts des colons, le Directoire de la Gironde informe même l'Assemblée Nationale qu'il vient de mettre l'embargo sur tous les navires à destination de l'Amérique, et propose d'envoyer un détachement de gardes nationaux de son département aux colonies, pour y maintenir l'ordre.
Bibliotheca Americana vetustissima
5 vol. in-8 demi-chagrin bouteille à coins, dos à faux-nerfs orné de filets dorés, simple filet doré sur les plats, tête dorée [vol. I] ; demi-chagrin fauve à coins, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée [vol. II] ; brochés, non coupés [vol. III-V]
Ensemble qui réunit les différentes parties de cette bibliographie initiée au XIXe siècle par Henry Harrisse (1829-1910), et qui porte sur les textes imprimés relatifs aux origines de la découverte des Amériques par les Européens. Un volume de biographie de Harrisse par Sanz Lopez (1903-1979), paru en 1958, peut aussi compléter cette série, mais il ne se trouve pas joint ici.I. HARRISSE (Henry) : A description of works relating to America published between the years 1492 and 1551. Leipzig, Schmidt & Günther, 1921, 5 ff.n.ch., liv pp., un f.n.ch., 519 pp., 304 numéros décrits. Réimpression anastatique de l'édition de New York, 1866.II. [HARRISSE :] A description of works relating to America published between the years 1492 and 1551. Additions. Paris, Tross, 1872, 2 ff.n.ch., xl pp., 199 pp., 12 pp. de catalogue de Maisonneuve, 186 numéros.III.-IV. SANZ (Carlos) : Ultimas adiciones. Madrid, Victoriano Suarez, 1960, 629 pp., pp. 630-1393,12 ff.n.ch.V. SANZ : Comentario critico e indice general cronologico. Madrid, Victoriano Suarez, 1960, 79 pp.
Recherches mathématiques sur diverses questions non résolues, ou dont la solution laisse quelque chose à désirer. Second mémoire, contenant une discussion rapide sur la résolution générale des équations algébriques, dans laquelle on indique, pour parvenir à cette résolution, une nouvelle méthode dont l'emploi n'a d'autres limites que la longueur des calculs et la complication inévitable des formules résolvantes
Paris J.-M. Eberhart 11 octobre 1811 in-4 broché sous couverture d'attente de papier bleu un peu défraîchie, non coupé
16 pp., 2 grandes planches en dépliant.Absent de Monglond. Quérard II, 328. Très rare. Fait suite au Premier mémoire contenant des observations générales sur les équations algébriques, paru la même année 1811. L'auteur a publié plusieurs textes sur l'algèbre, mais n'est pas autrement connu
2 lettres autographes signées à Alexandre Vattemare
Saturday evening [and] Tuesday [Québec, 1841] 2 pp. in-8 en anglais, adresses
Dictionnaire biographique du Canada, t. VII (Smith) et t. IX (Vattemare). Invitations destinées au célèbre philanthrope lors de son passage à Québec. Magistrat, homme politique et historien canadien, William Smith (1769-1847) est connu pour avoir publié History of Canada (1815) et Continuation of the history of the province of New York (1826), ce dernier ouvrage faisant suite à celui de son propre père. Il est considéré comme un pionnier dans les recherches historiques concernant le Canada. Il écrit ici au philanthrope français Alexandre Vattemare, qui effectuait à cette époque un voyage en Amérique du Nord, pour l’inviter à passer une soirée chez lui, ou à venir prendre le café : « My family and myself are most anxious than the pleasure of your company and of you cannot share time to dine with us, perhaps it may be now agreeable to pass an evening in our family circle… » (Saturday evening). « We are most anxious to have the pleasure of seeing you any evening : and if in Friday next you should not be better engaged, will you take your coffee with us. We shall be almost quite alone… » (Tuesday). Alexandre Vattemare (1796-1864) est à l’origine du premier système d’échanges culturels international, à partir de livres ou d’objets en double détenus par les bibliothèques et les musées. En 1839, il partit pour les Etats-Unis afin de proposer son système ; en octobre 1840, il était à Montréal et, en février 1841, à Québec. Il était aussi ventriloque et se produisait dans des spectacles à grand succès, tant en Europe qu’en Amérique. Sa collection d’autographes fut vendue à Paris en 1865. On joint un fragment de lettre autographe signée de Dominick Daly (1798-1868), secrétaire de la province pour le Canada-Est et membre du Conseil exécutif (1844, 2 pp. in-16 oblong)